(1749-1807)

Auteur de nombreux ouvrages, membre de l'Académie celtique.
En l'An VII, il publia son "Voyage dans le Finistère ou Etat de ce département en 1794 et 1795", ouvrage important car très connu à l'époque, de type ethnographique et qui donne une certaine image de la Bretagne et de ses habitants.

° et bapt. 06.12.1766 Paris p. Jean-le-Rond, + 02.03.1825 Paris ancien 2ème arrondissement.

1er baron du VALZUZENAY, député au conseil des 500 anciens, préfet de l'Aube, conseiller d'État, châtelain de Barbery, officier de la Légion d'Honneur, baron d'empire par lettres patentes du 13.07.1810.

Il était fils de Louis Charles Nicolas Alexis Sigismond BRUSLÉ, président de chambre au parlement de PARIS et de Marguerite PENET, et avait épousé, à Paris le 07.06.1800, Marie-Mélanie de BAUSSANCOURT, ° 1774, + 14.12.1867.

[ Source : Jean-François ARNOU sur la famille BRUSLÉ de VALSUZENAY ]

° 31.12.1783, + 20.08.1851.

Nommé auditeur parmi les premiers en thermidor an XI et affecté près le ministre de la justice et la section de législation de l'an XII à 1808. Il est également rattaché à la commission du contentieux en 1807 et 1808. Il passe en service extraordinaire en 1808 et est nommé sous-préfet de Chateau Salins le 19 octobre 1808. Le 12 septembre 1810, il devient secrétaire général du Conseil du sceau des titres. Auditeur de première classe en service ordinaire près du ministre de la justice et de la section de législation d'avril 1812 à 1813, il peut assister aux séances du Conseil présidées par l'Empereur. Il se voit conférer la dignité de comte de Gronau en 1811. Il repasse en service extraordinaire en octobre 1813, date à laquelle il est nommé préfet de l'Oise. Confirmé par Louis XVIII, il démissionne pendant les Cent-Jours mais sera de nouveau préfet en 1816 pour le département du Cher. Pair de France du 10 juillet 1816 à 1848.
Dossier AN : F1bI 172/4

Il était fils de Claude Ambroise REGNIER, ° 06.04.1736 Blamont (Lorraine), + 24.06.1814 Paris, comte de l'Empire, conseiller d'État, grand-juge, ministre de la justice et de la police (14.09.1802), duc de MASSA (29.09.1809), et avait épousé Antoinette Charlotte MACDONALD, fille du maréchal-duc de TARENTE.

[ Sources : Archives et documents napoléoniens sur Napoleonica.org, site de la Fondation Napoléon et plus particulièrement sa base des biographies des conseillers d'État ]

Auditeur le 11 mars 1806 près le ministre et la section de la marine de 1806 à 1808. Il est affecté à la commission des pétitions en 1808. Auditeur en service extraordinaire, il exerce les fonctions de sous-préfet à Corbeil à partir de juin 1808. Il devient auditeur en service ordinaire hors sections en 1810. Il repasse en service extraordinaire en 1811 et 1812, et garde la sous-préfecture de l'arrondissement de Corbeil. En 1812, il accède à l'auditorat de première classe. Il est nommé préfet de la Vendée le 12.05.1813 et suspendu le 24.05.1814. Secrétaire général du ministère de l'Intérieur puis préfet de l'Oise pendant les Cent-Jours, il quitte ensuite la carrière administrative.
Dossier AN : F1bI 156/8

[ Sources : Archives et documents napoléoniens sur Napoleonica.org, site de la Fondation Napoléon et plus particulièrement sa base des biographies des conseillers d'État ]

Auditeur de première classe le 1er août 1810, sous-préfet à Versailles en 1811 et 1812. Auditeur de première classe en service extraordinaire, sous-préfet à Morlaix en août 1813. Préfet de l'Eure en mai 1814, il cesse ses fonctions pendant les Cent-Jours et est fait préfet de Côte-d'Or en juillet 1815.
Dossier AN : F1bI 157/23

[ Sources : Archives et documents napoléoniens sur Napoleonica.org, site de la Fondation Napoléon et plus particulièrement sa base des biographies des conseillers d'État ]

Natif de Balagny-sur-Thérain (60).

Il organisa les secours accompagné de jeunes médecins parisiens lors d'une épidémie connue sous le nom de suette qui désola un grand nombre de communes de l’Oise. Face aux drames, il en appella à la charité des soeurs de Saint-Joseph de Beauvais et de Balagny-sur-Thérain. Leurs soins intensifs firent disparaître l'épidémie.
Il venait d’être nommé maître des requêtes au Conseil d’État lorsqu’il mourut en 1825.
Il est à l’origine de la restauration à Balagny de la chapelle du XIIIème qui avait été mutilée en 1793.

Sources :
Bruno MAILLOT et sa page sur Balagny-sur-Thérain,
BALAGNY-SUR-THÉRAIN (Histoire de), par A.-J. WARMÉ (1994, réimpression de l'ouvrage paru en 1872)